Développer

Il n’est pas rare de trouver, lorsque l’on interroge les personnes responsables de l’informatique dans les associations, des logiciels spécifiquement développés. Qu’il s’agisse d’une simple « routine » sous un tableur (agréger des données éparpillées ou mettre en forme un tableau par exemple) ou d’un développement particulièrement avancé, ces développements sont courants, rarement valorisés à l’extérieur et fortement liés à la personne qui a initié le projet au sein de l’association.

Lorsque l’on souhaite dépasser un programme « confiné » au sein de l’association (avec tous les avantages et les inconvénients que cela comporte), plusieurs possibilités se présentent.

D’une part, l’association peut trouver son bonheur dans les nombreux logiciels existants ; comme déjà mentionné, la logithèque de logiciels libres de Framasoft est un point d’entrée incontournable...

Si vous ne trouviez pas votre bonheur, la puissance des logiciels libres s’offrent alors à vous :

• un logiciel s’approche de votre besoin mais il manque une fonctionnalité essentielle pour votre association. Si vous avez les compétences en interne, vous pourrez développer cette fonctionnalité et la remettre ensuite à disposition de la communauté pour que chacun en bénéficie. Si vous n’avez pas les compétences et que vous avez quelques moyens financiers, vous pourrez solliciter une entreprise spécialisée (par exemple via le réseau libre entreprise) dans le développement de logiciels libres.

• Si vous ne trouvez réellement aucun logiciel, il vous faudra alors définir votre cahier des charges et procéder comme pour le cas de l’ajout d’une fonctionnalité. Bien sûr, le temps et/ou l’argent nécessaires en seront fortement impactés.

Idéalement, avant d’engager un développement, il peut être opportun de rechercher des associations dont les besoins seraient proches et similaires : ce serait alors l’occasion de mutualiser les moyens humains pour le développement ou les moyens financiers.

Une fois le développement effectué, l’association pourra être satisfaite d’avoir participé (et pourquoi de le valoriser) à la construction d’un bien (immatériel) commun.